"Elle croise et décroise ses jambes, elle tricote des gambettes avec lenteur comme si elle posait pour elle même.
Ceux qui voudraient parler d'elle en perdraient les mots!
L'heure était où l'ombre se porte derrière soi. La terrasse, où les tablées encore ensoleillées semblaient s'organiser autour d'elle, était pleine de ces faux voyeurs qui font semblant de ne plus voir. Vrais derches et compagnie, quoi! Et elle qui surpose entre ses deux copines du moment, la moche et la pas terrible... Je surveille tout cela d'un œil, l'autre un peu fixé sur le feu qui va passer au vert sous peu.
Mon cul et ma couenne tremblotent au rythme du 2 temps, la main gauche toujours sur la poignée d'embrayage, je suis prêt à partir et j'en perds pas une miette. La plupart des chalands matent ma bouzine, un acma 56 et dans son jus siouplait, à qui, en cette belle journée printanière, j'aère le carbu. Les sourires sont soit moqueurs ou connivents devant ce spectacle minute qu'offrent toutes les villes à terrasses. Elle descend légèrement ses lunettes de soleil sur le bec qui lui sert de nez, avance crête et bréchet comme pour mieux voir ce qu'une de ses copines vient de lui montrer. De derrière, cela doit lui rebondir le croupion en guise de joufflu, vu que la plupart des mecs sont proche de lâcher leur verre de mousse.
C'est dans cette attitude de pet-au-nez qu'elle lâche :
L'heure était où l'ombre se porte derrière soi. La terrasse, où les tablées encore ensoleillées semblaient s'organiser autour d'elle, était pleine de ces faux voyeurs qui font semblant de ne plus voir. Vrais derches et compagnie, quoi! Et elle qui surpose entre ses deux copines du moment, la moche et la pas terrible... Je surveille tout cela d'un œil, l'autre un peu fixé sur le feu qui va passer au vert sous peu.
Mon cul et ma couenne tremblotent au rythme du 2 temps, la main gauche toujours sur la poignée d'embrayage, je suis prêt à partir et j'en perds pas une miette. La plupart des chalands matent ma bouzine, un acma 56 et dans son jus siouplait, à qui, en cette belle journée printanière, j'aère le carbu. Les sourires sont soit moqueurs ou connivents devant ce spectacle minute qu'offrent toutes les villes à terrasses. Elle descend légèrement ses lunettes de soleil sur le bec qui lui sert de nez, avance crête et bréchet comme pour mieux voir ce qu'une de ses copines vient de lui montrer. De derrière, cela doit lui rebondir le croupion en guise de joufflu, vu que la plupart des mecs sont proche de lâcher leur verre de mousse.
C'est dans cette attitude de pet-au-nez qu'elle lâche :
«'Culé, le tas d'boue! ».
Je crois qu’elle parlait du scoot.
Les filles sont drôles."
Je crois qu’elle parlait du scoot.
Les filles sont drôles."
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