dimanche 25 novembre 2012

Le billet de Renaud

N°6: " lonesone rider ou le dernier missile"

Seul, mon camarade de jeux, le bien connu Nobby me fait faux bon, il est vrai qu'entendre sa voix genre guichetier de bureau de change derrière son hygiaphone me laisse croire qu'il a vraiment ramassé le microbe vilain.
Cependant, grasse matinée dominicale faite, à l'ouverture des volets un pâle soleil de saison allume des nuages gris clairs plutot bonasses...
Température cool pour la période, bref, y a fenêtre de tir, peut être la dernière avant lulure sous nos latitudes. La décision est prise: ce sera le run sur Aprilia 850 SRV!
Pour les non avertis, la machine, cousine jumelle du Gilera GP800, est au scoot ce que la Stingray Big Bloc est à la voiture de sport, le Crusader à l'aviation embarquée ou Mike Tyson aux petits rats de l'opéra, YOU SEE ?
C'est un véhicule de la classe 200 (km:h), il permet donc encore de rouler en jet et sans oxygène, le pépère est agrémenter d'une dému plus courte qu'a l'orige pour favoriser les relances (!!!)
Sortie du garage, avenue sur le filet de gaz entre les feux, pour flairer l'atmosphère et laisser chauffer le moulbif et les gommard, je la sens bien, l'air est calme, le trafic quasi nul...
Dernier feux avant le lâcher; resserage de la jugulaire,vérif de la fermeture des poches, ok, un vrai p'tit Buck Danny a la catapulte de l'Enterprise...Le feux piéton clignote, le rouge s'éteint GOOOOOOO !
J'essore la poignée en butée et là mes chéris, c'est grandiose, l'aiguile du compte tours saute sur le 8 et n'en bouge plus, ce qui a pour effet de propulser celle du compteur à sa poursuite, ça n'arrête pas, le souffle est continu, rapidement en fin de la grande ligne droite (les hulaudières de chez nous) elles sont d'accord 8500 trm et 210 au badin, freine Tintin, y a rond point!
Deux mains, deux freins! ça plante copieux, pif et paf sont nos amis et re gaz à donf à la sortie, passage 0 mètre devant la gendarmerie et hop, à droite direction les hautes côtes et LA vallée bénie.
Le joussif avec cet engin, c'est qu'une fois assimilé la technique de l'automatique et du long board (pour faire court à l'attention des curieux: Soudage en ligne , plongée à la corde sur les freins jusque très tard au point de corde, remise en ligne du bolide et soudage again très tôt à la sortie...) les vitesses de passage sont "interressantes" et les sensations itou, il faut du roulant avec courbes ouvertes, la traction continue fait que l'on ne coupe jamais complètement du fait de l'absence de frein moteur, vous l'aurez compris, amis poètes, c'est du tout bon, en fredonnant du Queen, c'est encore mieux, mon neveu!
C'est donc en beuglant comme un veau un tube de ce vieux Freddy que je me suis abattu plus de 150 bornes de rubans en ne croisant comme public que quelques cyclistes motivés et un sanglier bien dodu, le bonheur tient à peu de chose!

Vive le sport...



Il a du coeur Monsieur Renaud !! ... Grand merci ...

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