dimanche 12 octobre 2014

Le billet de Renaud

19- Essai de notre nouvelle moto française: 
la 500 Mash


Toute personne s'intéressant un tantinet à l'actu de la moto a pu découvrir cette gentille moto bourguino-asiatique due à ce bon Mr Fourgeaud taulier haut en couleur de la SIMA et son équipe. Pour faire simple, la moto est faite sur le mode du prêt à porter, le patron est fait à Beaune, envoyer à Shanghai et la fabrication en série est lancée, la belle reviens chez nous pour être ensuite distribuée dans de nombreux pays où comme en France elle rencontre un gentil succès, ce qui pour une marque Française n'est pas un mince exploit quand on connait les précédents que ma mère m'interdit rigoureusement de nommer ici!

Ce matin le temps est gris mais sec, l'automne pointe son nez tranquillement...
Je sort la moto du garage et prend le temps de la détailler:Force est de constater que c'est bien fabriqué, la qualité de montage, les soudures (souvent le point faible des production chinoise) sont très correctes, les composants de qualité équivalente à nombre de productions jap ou euro qui se fournissent d’ailleurs largement en chine, le faisceaux électrique est bien passé les câbles aussi, bref rien ne viens choquer l’œil. Le moteur est une version de l'indestructible mono 400 honda qui fait tout, de la XR au quad et autres engins de loisirs ou utilitaire, sa fonderie est impeccable, la visserie aussi et la marque est gravée sur le carter d'embrayage, la classe!


Bon, le ramage vaut il le plumage?
Contact, pression sur le bouton de démarreur en débrayant et le mono tourne instantanément, les plus courageux peuvent se la faire "viril" à coup de kick, en équilibre sur une patte, car la béquille comporte un coupe circuit qui interdit de faire tourner la moto sur la latérale...
L'embrayage est doux et la première passe sans heurts ni malheurs, les rapports s'enchainent gentiment autour de 3500 / 4000 trm le temps de faire monter le moteur à température tranquillement d'autant que le système de carter sec demande un temps de chauffe plus long que le carter humide.

Le bouilleur arrivé à la température idéale on grimpe à 5/6000 trm régime idéal pour la bête qui reprend agréablement "dans le gras" avec un son qui s'amplifie et vous file le sourire en voyant l’aiguille sur 120 km/h, vitesse à laquelle on enchaine virolets et petites courbes dans la joie en jouant de la boite (à la sélection parfaite à chaud aussi!) et du frein moteur.

Après une cinquantaines de bornes dans les hautes côtes sur des routes étroites, bosselée et viroleuses, je retrouve une paires de lascars au bistrot selon le rite bien établit du "café du dimanche matin".
Alors Victor, t'en pense quoi Benoit?
Les deux larrons font le tour du propriétaire et les commentaires fusent, admiration devant l’absence de plastoc sur la titine (cuvelage de phare et instrument en tôle comme le résé et les caches latéraux ainsi que les garde boue)

Le bilan Fernand; globalement positif aurait dit ce vieux Georges Marchais en son temps, certes le confort de la selle est un peu juste (mousse trop mince) les suspensions ont les qualités (ou les défauts!) des suspattes vintage comme les poilus de ma générations les ont connus dans leurs jeunesse qui donnent à la bête un comportement que les productions "modernes" on fait oublié, à savoir un gentil godillement sur les changements d'angles. Le point le plus négatif (il en faut un...) concerne le freinage qui est ....perfectible...Je vais déjà commencé par une vidange/purge du circuit qui devrait amélioré les choses, le dot 3 (!!!) du Yang Tsé ne m'a pas l'air d'être le top du top si j'en croit le spongieux du levier droit!

Salut aux deux copains et retour par ZE vallée où je décide de tester le mode "rapide" sans emplafonner le compte tour non plus, ça ne se fait pas sur une méca neuve...
Pas de soucis, vous pourrez enchainer les courbes " à bloc" sans problème, la trentaine de chevaux est bien là et permet de rigoler en passant "à donf" dans les courbes le sourire aux lèvres à des vitesses qui, bien qu'illégales (tu parles Charles...) restent raisonnables et qui permettrons aux plus malchanceux de survivre à la sortie de routes, le tout au doux son du mono qui grogne bien dans un style coulé qui sied au pilotage de ce genre de bolide avec lequel "si tu fait beau, tu fais rapide" et toi aussi tu connaitras la joie de faire le TON (160 km/h) le groin entre le compteur et le compte tours!

Voilà, frères et sœurs, allez essayer le bolide chez le garagiste de votre ville et payez vous peut être la première moto neuve de votre carrière de Rider car vous risquez de tomber sous le charme de cette gentille pétoire qui vous donne le sentiment qu'a son guidon vous pourrez roulez jusqu'au bout de la route..."born to be wild"...
Allez en paix


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